La prévalence du tabagisme change chaque année selon les circonstances, qu’elle soit en baisse ou en hausse, nombreux sont les fumeurs qui prennent la décision d’arrêter la nicotine. Ces personnes doivent faire preuve d’une grande détermination pour pouvoir y arriver, puisque la réalisation d’un tel tranchement n’est pas facile. Les addicts peuvent même avoir besoin d’une mesure d’accompagnement pour éviter de retomber dans la cigarette après une période d’arrêt. En tout état de cause, plusieurs méthodes existent et chacun est libre de choisir celle qui lui semble être la plus efficace. Plusieurs astuces peuvent être combinées pour s’assurer de réussir cette épreuve. Les personnes qui ont une dépendance au tabac peuvent avoir le soutien d’un spécialiste comme le tabacologue.
1. La cigarette électronique
La cigarette électronique, devenue une tendance adoptée par les personnes qui aiment suivre la mode, peut servir d’alternative au tabac classique. Cette nouvelle méthode de consommer de la nicotine, mais à faible dose, est possible avec une vaporette. Ce petit appareil qu’est l’e-cigarette est un dispositif électronique qui produit de la vapeur que l’utilisateur peut inhaler. Il doit être chargé d’e-liquide qui, sous l’effet de la chaleur émise par la résistance à l’intérieur, se gazéifie. Aucune combustion n’a lieu, d’autant plus que le produit utilisé ne contient pas forcément de la nicotine. Les liquides pour cigarette électronique peuvent avoir différentes saveurs, offrant ainsi un large choix aux vapoteurs.
En matière de sevrage tabagique, la méthode usant de l’e-cigarette consiste à vapoter un e-liquide composé d’une quantité suffisante de nicotine pendant les 4 premières semaines. Une fois cette période d’un mois dépassé, la personne doit changer de produit. Au fur et à mesure, le liquide à se procurer doit contenir de moins en moins de substances nicotiniques. L’objectif est de réussir à arrêter le tabac classique et de ne pas rechuter.
2. Les substituts nicotiniques
Outre l’e-cigarette comme sur www.levapoteur-discount.fr, l’utilisation des substituts nicotiniques est une méthode efficace pour se sevrer du tabac. Arrêter de fumer brusquement est fortement décommandé, dans la mesure où le corps et le cerveau se sont déjà habitués à cette substance et en sont devenus dépendants. Le manque occasionné par un sevrage brutal incite la personne à fumer et le risque de rechute est grandement présent, raison pour laquelle il convient de progresser à pas de tortue. L’apparition des sensations désagréables causées par ce besoin, comme le manque de concentration, l’irritabilité et autres, nuit au quotidien de la personne. Les substituts nicotiniques permettent de compenser ce besoin. L’avantage de ces produits est leur capacité à diffuser petit à petit la nicotine, évitant ainsi à la personne de ressentir le manque.
Les différentes sortes de substituts nicotiniques sont les comprimés (à sucer ou sublinguaux), l’inhalateur, les gommes à mâcher, les produits à pulvériser dans la bouche et les patchs à mettre sur la peau. Pour plus d’efficacité, ils peuvent être utilisés ensemble. Durant les grands moments de manque, les trois premiers (inhalateur, comprimés et gommes) sont les plus adaptés. Ces produits peuvent s’acheter auprès des pharmacies, ils sont en vente libre. Le mode d’emploi et le dosage doivent être respectés à la lettre. Ils sont remboursables, mais sous conditions. L’intéressé doit demander les renseignements concernant cette prise en charge auprès de l’Assurance Maladie et de sa mutuelle.
3. Les médicaments
Les personnes qui ont déjà essayé les méthodes citées précédemment et qui n’ont toujours pas réussi à arrêter de fumer peuvent consulter leur médecin traitant ou un spécialiste. Des médicaments peuvent être prescrits pour les aider à avancer dans leur quête, leur achat à la pharmacie nécessite la présentation d’une ordonnance. Dans ce cas, les médecins ont habituellement recours aux médicaments à base de varénicline ou de bupropion. Ces produits ont été élaborés spécifiquement pour aider les patients qui ont des problèmes de sevrage tabagique. Ils atténuent les effets du manque de nicotine par l’inhibition de la réabsorption des transmetteurs chimiques. La détermination de la durée du traitement et de la dose relève exclusivement de la compétence du médecin. Le fumeur doit impérativement s’y conformer et faire un contrôle systématique.
Avant de prendre la décision de l’administrer, le médecin peut effectuer des tests et établir le profil médical du patient. Compte tenu des effets indésirables de ces médicaments, tout le monde ne les supporte pas. Par ailleurs, les fumeurs qui optent pour cette solution économique d’une certaine façon, doivent suivre un programme d’aide. Ce dernier inclut un contrôle régulier, l’intégration d’un groupe de soutien et le suivi par un tabacologue.
4. Les thérapies comportementales et cognitives
Cette méthode s’adresse surtout aux fumeurs dépendants qui ne peuvent pas vivre sans la cigarette. Le thérapeute cherche à trouver les raisons qui poussent la personne à prendre de la nicotine. Par la même occasion, il détecte les comportements alternatifs de l’individu lorsque le besoin de fumer se manifeste. Les séances permettent de faire un travail sur soi et d’être en mesure de gérer le stress en cas de manque. Cette thérapie est complémentaire aux autres méthodes.