4 questions à se poser avant de faire une reconversion professionnelle

reconversion professionnelle

Selon les résultats d’une étude, 47 % des actifs français envisagent l’option d’une conversion professionnelle ou sont en train de passer ce cap. Si l’idée vous parle, avant de sauter le pas, posez-vous les bonnes questions.

1. Pourquoi envisager une reconversion professionnelle ?

La formation à distance permet aux salariés en phase de reconversion de se concentrer sur le renforcement de leurs capacités, de faire le bilan de leur expérience professionnelle et faciliter l’itinéraire vers la prochaine aventure professionnelle. Avoir un emploi et des revenus stables sont importants. Mais aujourd’hui, les salariés en demandent plus: un métier épanouissant, une activité qui a du sens, un certain environnement professionnel, plus de temps pour soi, plus de challenges aussi. Il arrive également que bien que l’on soit dans un métier que l’on apprécie, on se rend compte que l’on plafonne: la routine s’installe, la nouveauté n’est plus au rendez-vous, les défis manquent. Quoi qu’il en soit, il est évident que cette étape est cruciale dans votre carrière: accordez-vous un temps de réflexion. En effet, malgré ces attentes légitimes pour le futur poste, secteur ou métier envisagé, il est clair qu’on ne peut pas systématiquement cocher toutes les cases.

Aussi, avant de sauter les pieds joints dans l’inconnu, ouvrez d’abord votre parachute: réfléchissez aux raisons qui vous amènent à la reconversion, les secteurs qui vous intéressent, les métiers qui vous passionnent, les valeurs que vous recherchez. Pensez aussi à suivre une formation. Puis, faites des recherches sur les métiers et secteurs qui recrutent actuellement. La reconversion est une chose, encore faut-il que l’on se reconvertit dans un secteur ouvert à l’embauche.

2. Votre projet de reconversion professionnelle est-il réaliste ?

En d’autres mots: est-ce un projet professionnel faisable ? Analysez les tenants et aboutissants de votre projet. Quelles concessions seriez-vous prêt à faire pour réaliser cette démarche ? Et, quels sacrifices vous seront demandés pour que vous puissiez atteindre votre objectif ? Par exemple, un changement de structures professionnelles peut affecter votre organisation quotidienne : un déménagement, une formation qui peut être coûteuse, un financement en cas de reprise d’une affaire etc. Gardez en tête aussi l’impact immédiat ou sur le moyen/long terme de votre reconversion sur votre famille: est-ce le bon moment de se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle ? Bref, pesez le pour et le contre avant de vous décider définitivement.

3. Reconversion professionnelle : avez-vous un plan d’action ?

Avant de vous changer de branche professionnelle, ayez d’abord une stratégie en amont. Le premier pas est de réaliser votre bilan personnel: quels sont vos points forts, quels sont vos points à améliorer, quelle est votre qualification professionnelle, en quoi aspirez-vous et qu’est-ce qui empêche votre progression vers cet idéal professionnel ? Pensez aux types de formations qui vous intéressent, qui seraient susceptibles d’améliorer vos compétences et performances. Pôle emploi vous propose d’évaluer vos besoins en renforcement de capacités et en montée en compétences, afin de vous aider à organiser votre migration vers un autre domaine. Une fois votre bilan posé, attaquez la deuxième étape qui est de sélectionner le type d’accompagnement dont vous pourriez avoir besoin : une formation en présentiel, une formation en ligne, un coaching, un appui en orientation, etc. Votre plan d’action a pour objectif de sécuriser votre changement de métier, tant sur le plan financier que psychologique. Les certifications seront un plus dans votre CV et aideront les recruteurs à la prise de décision.

4. Votre secteur de prédilection recrute-t-il ?

Est-ce que le secteur que vous envisagez d’investir recrute de nouveaux employés actuellement ? Il est crucial d’avoir une certitude sur ce point. Cela dépend des circonstances régionales, nationales mais aussi mondiales, qui ont des influences directes ou indirectes sur le secteur. Par exemple, si plusieurs entreprises ont été mises à mal par l’épidémie du coronavirus, le domaine de l’informatique et du digital a toujours été recruteur pendant cette période économiquement et socialement difficile. Aussi, n’hésitez pas à vous informer sur la situation générale mais surtout locale : est-ce dans votre zone géographique, votre secteur recrute encore de nouveaux employés ? On sait, d’après une enquête de Pôle Emploi que les métiers de services à la personne sont les plus demandés : assistants maternels, personnel soignant et hospitalier, aides à domicile, etc.

Mais les métiers de la restauration commencent à prendre leur élan après un temps de marasme du à la Covid-19. Par ailleurs, on constate que d’autres secteurs comme le BTP, la comptabilité et les finances, l’informatique, spécialiste en cybersécurité etc. Pour chaque poste et secteur, il existe des formations adaptées pour mieux vous outiller : n’hésitez pas à piocher dans l’éventail de coaching proposé.

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